Voilà huit jours que le théâtre de l’Odéon, à Paris, est occupé. Professionnels de la culture ont été rejoints par ceux de l’événementiel, du tourisme, de la restauration... Étudiants aux Beaux-Arts et intérimaires de Manpower étaient là aussi. Tous présents pour porter les revendications de milliers de travailleurs laissés sur le carreau depuis an. Pour « exiger du travail et une protection sociale pour toutes et tous ».
Voici le communiqué des occupants de l’Odéon du 9 mars :
OCCUPONS ! OCCUPONS ! (...)
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Occupation de l’Odéon : « On pensait rester deux, trois jours, mais là, c’est parti pour durer »
Géopolitique : quelle pédagogie pour des dirigeants privés et publics de plus en plus incultes ?
Depuis le début du XXIe s, le niveau culturel des dirigeants publics et privés français a considérablement baissé. Pour beaucoup, ils ne sont plus en mesure d’avoir cette intelligence des situations et des jeux d’acteurs géopolitiques que l’auteur a pu longtemps côtoyer dans les cénacles du pouvoir. Après avoir argumenté son diagnostic, l’auteur propose des solutions d’avenir.
COMBIEN DE FOIS ai-je entendu : « Cher Monsieur, je n’ai pas le temps de prendre en compte vos analyses géopolitiques, faites-moi (...)
"Le vieux, le neuf et le Panthéon", par Régis Debray
"À une génération qui ne sait à quel avenir se vouer et n’a pas l’expérience de l’histoire, comme à un pays qui en est sorti, le théâtre de la mémoire est un pansement indispensable", écrit Régis Debray, dans ce long et remarquable texte au sujet des hommages rendus à Maurice Genevoix et Daniel Cordier que nous vous proposons pour ce week-end...
Le théâtre de la mémoire, un pansement indispensable
En 1964, c’est un camarade de combat, Malraux, qui préside à l’entrée de Jean Moulin dans notre cathédrale (...)
Déclaration des Gilets Jaunes et des intermittents à la cérémonie des Molières
Mesdames messieurs,
Bonsoir,
C’est avec une conviction acharnée que nous, gilets jaunes, intermittentes, intermittents, chômeuses, chômeurs, précaires, tenions à être présentes et présents ce soir, et que nous avons ainsi tout fait pour parvenir jusqu’à vous.
En effet, dans ces temps incertains, il devient de plus en plus difficile de vivre décemment de son art ou de son savoir-faire, et de bénéficier du chômage quand nous n’avons pas d’emploi. Et il y a quelques mois, notre gouvernement nous a annoncé (...)
Cinéma : R.M.N. : Dark Vador en Transylvanie
Un film "made-in" U.E ! (JP-ANC) Disons tout de suite ce que le sujet du film (une communauté villageoise réagit par la haine et le racisme à l’arrivée de trois travailleurs sri-lankais) ne pouvait que nous faire pressentir : contrairement à l’affirmation unanime des médias, R.M.N. n’est pas un film réaliste mais, au contraire, un voile épais de symboles plaqués sur la réalité, et une supercherie intellectuelle, tendant à nous donner de la Roumanie (pays si lointain et mystérieux) une image conforme au (...)
Mémoire du passé colonial dans l’espace public. Qui est honoré à Paris ?
Faut-il déboulonner les statues ? le président Emmanuel Macron a fait à ce sujet des déclarations péremptoires : « Nous ne déboulonnerons pas de statues ». Il a accusé ceux qui dénoncent les origines coloniales du racisme d’aujourd’hui de vouloir effacer les traces de notre histoire, alors qu’ils entendent au contraire donner à voir ce que sa période coloniale a légué de séquelles mortifères, en exigeant le plein respect des valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité. La question est plutôt : Devons-nous (...)
Compagnie Jolie Môme : Pourquoi dissoudre un lieu de vie, de réflexion, d’humanité, de culture, de lien social ?
Lettre ouverte au Maire de Saint-Denis.
Monsieur le Maire de Saint-Denis, vous nous l’avez dit : "le cœur du problème entre nous est politique".
Votre décision est prise, ah quelle surprise ! Nous ne vous convenons pas…
Au cours du dernier "jury" auquel nous avons été convoqués dans le cadre de l’appel à projets concernant La Belle Étoile, vous nous avez dit que vous pensiez qu’un théâtre ne devait pas accueillir de conférence, de débat, de politique, qu’un théâtre devait être uniquement un espace de (...)
Notre-Dame : et nous.
L’incendie est éteint, mais la cathédrale de Notre-Dame de Paris a été très durement touchée. Des professionnels de l’art pointent du doigt la responsabilité des politiques publiques désormais, considérant que le drame aurait pu être évité. "La bonne réaction aurait été de dire que l’État reconstruira. C’est l’État qui est propriétaire de la cathédrale de Paris. Il faut effectivement lancer des souscriptions, mais que l’État prenne enfin en charge le patrimoine dans ce pays. L’État a l’argent".
Hier, 15 avril (...)
Tout seul, on pleure. À deux, on parle. À cinq, on chante
Il n’y a pas que les médecins dans l’existence, il y a aussi Bashung. Prescriptions excellentes. « Je sens comme un vide, Remets-moi Johnny Kidd ». Voilà. Simple, efficace, peu coûteux. En bref : élégant. Ce n’est pas forcément que ça console, le rock’n’roll, mais ça revitalise. Je sens comme un vide, oui : c’est sûr, on commence à en avoir vraiment besoin. Parce que, tous comptes faits et quoi qu’il en coûte, ce n’est pas juste une drôle de vie qu’on nous inflige sur ordonnance. C’est une transformation (...)
Mort à 96 ans d’Harry Belafonte, un crooner progressiste
Le chanteur américain auteur-compositeur et acteur révolutionnaire a marqué l’histoire de la musique par sa voix caressante et la force de son activisme politique. Il appartient à un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître. Et pourtant, quelques-uns des tubes de Harry Belafonte qui vient de mourir à l’âge de 96 ans restent dans l’oreille.[...]
[...]Harry Belafonte naît à Harlem, de parents jamaïcains, le 1er mars 1927 sous le nom de Harold George Bellanfanti. De 1935 à 1940, sa mère (...)